Féminisme : les chiffres truqués d'un business de la peur
Résumé
Le féminisme médiatique utilise une mécanique bien huilée : manipuler les statistiques, jouer sur les perceptions, et maintenir une peur constante. Car une chose est sûre : la peur, ça rapporte. Analyse des méthodes de manipulation et des intérêts financiers derrière le militantisme féministe.
1. Introduction : la fabrique de l'homme coupable
Depuis des années, le féminisme médiatique nous assène les mêmes chiffres chocs : « 97 % des violences sont commises par des hommes », « les femmes vivent sous l'oppression patriarcale », « toutes victimes, toutes en danger ».
Ces slogans, répétés à l'infini, ont façonné l'opinion publique… mais reposent sur une mécanique bien huilée : manipuler les chiffres, jouer sur les perceptions, et maintenir une peur constante. Car une chose est sûre : la peur, ça rapporte.
2. Le mensonge des 97 % : une supercherie statistique
Le fameux 97 % vient du SSMSI (Ministère de l'Intérieur) mais sur un échantillon ultra-restreint : uniquement les auteurs majeurs de violences sexuelles enregistrées par la police.
- Mineurs : exclus
- Autres formes de violences : exclues
- Violences commises par des femmes : minimisées, invisibilisées
Quand on prend toutes les violences et tous les auteurs majeurs, la proportion d'hommes tombe à 55–60 % (SSMSI, 2023).
Et surtout, si l'on inverse la perspective : 98,5 % des hommes n'ont commis aucune agression en 2023. Mais ce chiffre, qui détruit la narrative "Tous les hommes sont dangereux", est soigneusement passé sous silence par les militantes.
Astuce militante : isoler le type de violence où les hommes sont les plus représentés, puis généraliser à tout le champ criminel. Résultat : le public croit que tous les crimes sont commis par presque exclusivement des hommes.
3. L'« oppression patriarcale » : mythe moderne
Le mantra féministe répète que « les femmes sont opprimées par un système patriarcal ». En réalité, en France :
Divorces
79 % des gardes d'enfants sont accordées à la mère (INSEE, 2023)
Ressources Humaines
75% de femmes → CV masculins discriminés (étude Harvard Business Review 2022)
Services Sociaux
90% de femmes → Pères défavorisés dans les gardes d'enfants (Ministère de la Justice 2024)
Médias
70% de journalistes femmes → Sur-médiatisation des victimes féminines (INA 2023)
L'Éducation
87% de profs femmes → 80% des punitions/exclusions pour les garçons (DEPP 2023)
Garçons notés + sévèrement à compétences égales (CNRS 2019)
Justice pénale
Les femmes écopent de peines plus légères que les hommes pour les mêmes infractions (Université de Lausanne, 2019)
Quotas imposés aux entreprises
Loi Copé-Zimmermann (2011) : 40% de femmes dans les conseils d'administration
Loi Rixain (2021) : 30% de femmes dans les comités exécutifs d'ici 2027, 40% d'ici 2030
Index de l'égalité professionnelle : notation obligatoire des entreprises, sanctions financières
Ce n'est pas de l'oppression : c'est un déséquilibre inversé dans de nombreux domaines… mais curieusement, aucun militant ne le dénonce.
4. Les sondages de perception : la science du ressenti
Les grandes campagnes féministes adorent les sondages où l'on demande : « Vous sentez-vous discriminée ? ».
- Les réponses mesurent un ressenti, pas une réalité mesurable
- La formulation des questions peut multiplier les réponses "positives" (« Vous est-il arrivé qu'un homme vous regarde d'une manière qui vous a mise mal à l'aise ? » = harcèlement)
- Ces chiffres sont ensuite brandis comme des preuves "scientifiques" d'une oppression massive
Résultat : une statistique basée sur une impression devient un fait politique, relayé sans filtre par les médias.
5. La victimisation, un business en or
Pourquoi maintenir ce climat alarmiste ? Parce qu'il rapporte.
En 2024, plus de 550 millions d'euros ont été versés à la "lutte contre les violences faites aux femmes" (Ministère de l'Égalité).
- Une partie substantielle part aux associations féministes, qui vivent de ces subventions
- Les entreprises, via leurs politiques RSE, financent aussi abondamment ce militantisme pour soigner leur image
Si demain les chiffres montraient que la violence touche hommes et femmes de manière comparable, ce flux d'argent se tarirait. La peur doit donc rester vivante, entretenue, et grossie à chaque occasion.
6. Conclusion : le prix du mensonge
Non, les violences ne sont pas "inventées". Oui, elles existent. Mais le féminisme militant a choisi la manipulation statistique, le récit unique et la peur comme carburant.
- Les 97 % sont un chiffre de laboratoire, sorti de son contexte
- Le patriarcat, en France, est un épouvantail bien pratique, mais pas une réalité juridique
- Les sondages de perception sont transformés en faits incontestables
- Et tout cela alimente un système subventionné qui a intérêt à ce que rien ne change
La réalité ? En 2023, plus de 98 hommes sur 100 n'ont agressé personne. Mais cette vérité-là ne rapporte pas un centime.
📌 Sources
- SSMSI – Statistiques annuelles de la criminalité et de la délinquance, 2023
- INSEE – Études sur les divorces et la garde des enfants, 2023
- Université de Lausanne – Étude comparative sur les peines, 2019
- Ministère de l'Égalité – Budget 2024
- Observatoire national des violences faites aux femmes, rapports 2022-2023